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dimanche, 01 juillet 2007

Quand on a les yeux plus gros que le ventre...

Ceci est un commentaire que j'ai fait sur le blog suivant en dessous de l'article mis en lien  ici  (Ceci concerne le fait d'enseigner une langue et une matière non linguiste dans les sections européennes) :

 

Je suis professeur d'allemand de longue date, il y a 6 ans, j'ai voulu postuler pour une section européenne, je voulais (j'étais à l'époque certifiée d'allemand, actuellement bi-admissible à l'agrégation interne) enseigner 15 heures en allemand, et 3 heures l'histoire-géo dans une partie section européenne qui était susceptible de se créer dans le lycée où j'enseignais alors depuis plus de 10 ans, sur une carrière de 25 ans, j'étais en quelque sorte un pilier de ce lycée. On m'avait d'abord dit : les professeurs d'HG peuvent passer une certification en allemand, mais "l'inverse n'est pas possible à moins d'avoir aussi au moins une licence en HG". (Pourquoi est-on plus exigeant vis à vis des professeurs d'allemand que vis à vis des professeurs d'HG?). Devant l'impossibilité de passer une licence d'histoire ou de géographie (le CNED n'offrant pas de formation par correspondance dans cette matière autre que le CAPES), j'ai passé le CAPES d'histoire-géo (ayant déjà le CAPES d'allemand), croyant sincèrement que l'on pouvait cumuler deux CAPES. J'ai eu les notes suivantes en sachant qu'un licencié d'histoire, passionné d'histoire a eu 1/20 à sa question d'histoire la même année, 3/20 en histoire et 2/20 en géographie (on avait refait l'épreuve, j'aurais eu plus sinon, j'avais mieux réussi la question sur la France ) en ayant à vrai dire peu préparé, j'avais lu en diagonale les cours du CNED et un peu des livres sur le programme achetés en librairie. Grand débarquement de l'inspecteur d'allemand dans ma classe en mars 2002  (j'étais jury de BTS, membre des commissions de choix de sujet pour trois académies pour une spécialité où l'allemand était important, et prof de la seconde à la Terminale , en même temps, ancien membre des réseaux "recherche-action réussite au lycée". L'inspecteur croyant que je voulais changer de matière alors que c'était loin de mon intention (voir mon com), m'a enfoncée jusqu'au plus haut point ("Vous avez fait une faute de débutante", "Mais enfin, Madame, voulez-vous rester professeur d'allemand?", demande de tutelle pédagogique comme pour une stagiaire d'allemand, alors que j'étais titulaire d'allemand et que j'enseignais la matière allemand depuis plus de 25 ans (débuts en 1973).... . La suite : dépression, congé longue maladie, avec des demi-traitements à la clef, retour en zone de remplacement, remplacements en collège ZEP et REP zone prévention violence, tout cela pour avoir voulu briguer la section européenne..... Et aucune possibilité de demander des postes spécifiques pour moi, je n'arrive plus à me tirer de l'ornière de la Zone de Remplacement, cette année je n'ai eu aucune suppléance en allemand, seulement de la documentation sur mon rattachement dans un collège REP. Voici où mène l'ambition. J'espère qu'il ne vous arrivera pas la même chose; j'ai 56 ans, à 51 ans j'étais pilier de lycée, 5 ans plus tard, je ne suis plus rien, et re-belotte, je suis encore convoquée au rectorat, car en allemand certains veulent fme faire quitter la zone où j'ai ma maison familiale achetée après des années de durs labeurs, parce qu'il y a encore des mesures de carte scolaire en allemand, et que certains briguent mon poste en ZR, pour rester près de chez eux, me faire mettre en CLD est un bon moyen pour eux de me pousser dehors. Si on permettait au profs d'allemand de passer des habilitations dans d'autres matières, c'est le cas seulement pour ceux qui passent le CAPES actuellement, et seulement en français comme deuxième matière. Je parle couramment allemand (les allemands me prennent pour une allemande bien que je suis française), j'ai plus que le niveau d'un élève de Terminale en anglais et même en espagnol où je suis autodidacte, j'ai fait du néerlandais, j'ai presque réussi un Deug de musicologie dans les années 80 préparé avec le cned et passé à la Sorbonne , il me manquait un chouïa en harmonie, et voilà ce que je suis : une TZR d'allemand, bi-admissible à l'agrégation, tout juste bonne à faire de la documentation.

domino (j.a.)

 

 

 

 

 

C'est ce qui m'est arrivé pour avoir eu les yeux plus gros que le ventre, en voulant enseigner en section européenne.

Commentaires

Je sais que quand on met une personne dans la case "dépressive", elle vous colle à la peau tout le reste de votre vie. Des personnes avec qui j'ai travaillé 10 ans dans l'association des handicapées ne me parlent plus parce que j'ai osé me mettre en colère les derniers jours de vie de cette association. Il y avait de quoi : je recevais des instructions contradictoires de plusieurs personnes à la fois. Il y a de quoi de mettre en colère quand on entend le vrai et le contraire du vrai le lendemain. J'ai croisé en 2004 deux personnes : quand elles m'ont vue, elles sont devenues rigides, le visage fermé alors que je leur souriais et je leur disais bonjour. Voilà mon expérience, tu n'es pas seule.

Écrit par : elisabeth | lundi, 02 juillet 2007

C'est ton angoisse qui te fait grossir, moi l'angoisse me fait maigrir : en 1996 je ne faisais plus que du 36 comme taille alors que ma taille habituelle est 38-40.

Écrit par : elisabeth | lundi, 02 juillet 2007

@elisabeth : En ce qui concerne la déprime : moi, j'ai plutôt l'impression que l'on s'évertue à me faire déprimer. En particulier les chefs d"établissement sont de la partie.
Entre 1977 et 1980, j'avais un principal qui m'apréciait, j'avais TB à mes trois appréciations, dont l'autorité. En 1980 on a changé de principal, une collègue plus agée que moi, qui avait pris ombrage de tout ce que je faisais (jumelage, chorales d'allemand) est allé voir dès le jour de la rentrée le nouveau principal (cela m'a été rapporté de source sûre) pour lui dire que mon jumelage, c'était le b... , ce qui était totalement faux. Mais c'était un jeune principal qui l'a crue. Et c'est là qu'ont commencé mes ennuis dans l'enseignement. Elle m'a fait d'emblée une mauvaise réputation auprès du principal. Deux ans plus tard, je suis tombée réellement malade de toute la médisance qu'il y avait contre moi (c'est le seul congé d'envergure qui avait été demandé par mon médecin, tous les autres ayant été demandé par l'administration). En 1988, un principal tombe sur mon ancien dossier de 82, prétexte que UN SEUL élève faisait UN PEU de bruit dans la classe où j'étais prof principale (il se retournait à droite et à gauche, en riant, rien de très grave...), pour me convoquer dans son bureau : "Oui, un élève fait du bruit dans votre classe, êtes vous sûre d'être suffisamment en forme pour continuer" (J'étais encore jeune, sportive à l'époque, on était en septembre ou en octobre et j'avais escaladé durant tout l'été des cols à 3000 mètres d'altitude !). Il a fait un rapport sur moi, j'ai été convoquée en janvier chez un médecin assermenté (une femme qui ne savait même pas prendre ma tension), la médecine du rectorat n'existait pas... J'ai été averti en avril, alors que l'on venait d'acheter la maison, que j'étais mise en congé par le "Comité Départemental pour les Affaires Sanitaires et Sociales", appraremment quand j'ai été mise en congé le principal était le premier surpris, car il avait depuis longtemps oublié son rapport, j'ai fait appel du congé, j'ai profité des mois d'avril à juin pour tapisser et faire faire des travaux dans la maison qu'on venait d'acheter, et j'ai gagné mon appel, je n'avais pris aucun congé maladie avant ces trois mois que l'on m'a "octroyé". Mais il faut dire que depuis le jour où j'avais été convoquée au bureau du principal, je n'étais plus aussi dans mon assiette, et j'étais plus énervée et je me suis mise à crier sur les élèves, ce que je n'aurais pas fait, s'il ne m'avait pas convoqué. Car ce sont les administrations qui faussent nos rapports avec nos élèves. Moi, j'étais un bon professeur, mais ce sont les principaux et proviseurs qui ont gâté ma pédagogie et ma carrière, car au départ j'étais naturellement une bonne pédagogue.
Après, j'ai réussi à avoir un poste en lycée, et ma carrière n'a fait que monter. J'ai eu deux proviseurs bien dans 2 lycés différents, puis j'ai du cotoyé pendant 9 ans un proviseur qui était mi-figue, mi-raisin, il était assez rancunier, une fois il m'a convoquée pour une histoire de copie en retard (jen ai parlé ailleurs, j'avais corrigé les deux paquets suivants, mais j'avais moins besoin de celui-là pour continuer le cours) en faisant un discours de dix minutes, sur le fait qu'il me convoquait pour des raisons extra-disicplinaires (hors discipline, c'est à dire hors matière) et que pour cela il avait le droit de me convoquer, alors qu'il n'en avait pas le droit s'il s'agissait de pédagogie disciplinaire (c'est à dire concernant l'allemand, qui est la discipline que j'enseigne). Mon jugement sur lui a été fait ce jour là, bas administrateur, va !
Bon an, mal an, j'ai cotoyé ce proviseur-là. Jusqu'à la fameuse inspection du 22 mars 2002. Finalement avec du recul et bien que ce proviseur était colérique (eux aussi, ils faudrait les soigner, mais comme ils sont supérieurs hierarchiques ils ont toujours raison, par exemple : la colère noire qu'il a faite parce que je lui ai amené un dossier pour un voyage de jumelage la veille des vacances de février, il n'avait qu'une signature à apposer et à le faire envoyer par sa secrétaire et il en faisait toute une histoire !.
Apparemment, j'ai cru le comprendre après, l'inspecteur venait pour voir si je pouvais enseigner en section européenne, et le proviseur avait dit qu'il venait "pour moi", pour une inspection disicplinaire, entends par là une inspection dans ma discipline ou matière l'allemand, et mes collègues ont compris qu'il venait pour des raisons disiplinaires, pour me saquer, quoi! Mais il m'a saquée quand même,je me suis demandée si, comme je faisais plein de sujets pour les commisisions de BTS, il ne m'avait pas confondue avec une collègue agrégée qui refusait tout travail supplémentaire à ses 15 heures de cours (motif comme souvent, ses enfants). PArce que je lui ai donné en début d"entretien un questionnaire sur les moyens matériels dont disposait notre équipe que les collègues refusaient de rendre pour des raisons syndicales obscures.
Cet inspecteur, qui m'a prise soudainement en grippe alors qu'il était arrivé souriant, a été déterré des trucs vieux de 15 ans pour écrire "Actuellement, mme j.a. a de l'autorité, mais pourrait la perdre et rencontrer de nouveau qu'elle avait par le passé si elle n'applique pas la didactique suivante..: ....." Et de parler à la fin du rapport d'inspection qu'une tutelle pédagogique me ferait du bien (malgré les stages recherche-actions, malgré la confiance que j'inspirais dans les commissions de BTS). En septembre, apprenant que l'inspecteur revenait "faire le point avec moi sur mon début d'année" (une semaine et demi après la rentrée), j'ai fait une crise de larmes et tout de suite j'ai été mise en dépression (appels de la médecine du rectorat, pendant deux jours d'affilée, auxquels je faisais la sourde oreille),etc... etc.. Je vois bien que l'on a cherché ici à me rendre dépressive, parce que l'inspecteur avait déterré dans mon dossier que je l'avais été vingt ans avant. Un an plus tard, ou plutôt treize mois, le temps d'avoir une demi-traitement et de perdre un demi mois de salaire, on me fait rentrer en zone de remplacement. Je n'ai fait depuis que des remplacements en collège, parfois zone violence, ce qui représente une nette détérioration de mes conditions de travail, d'autant plus que j'ai également des trajets plus longs. Cette année pour comble de malheur, pas de suppléance en allemand, rien que de la documentation...
Pour me faire déprimer à nouveau. Car j'ai bien senti qu'on ne voulait plus de moi en allemand. On a été juqu'à nommé un autre prof en remplacement d'une prof d'allemand malade pendant toute l'année dans le collège où j'étais rattachée et où je travaillais en documentation, alors qu'il était rattaché à 20 kms de là. Pour bien me faire sentir que je n'avais malgré la bi-admissibilité acquise depuis, plus ma place en allemand.
Si je vais à la médecine du rectorat, que va-t-on me proposer ? Encore une réorientation dont je ne veux pas et qui est accomplie dans les faits, puique l'on m'a mise en documentation pendant un an....
JE travaille sur les jumelages de la ville et des villages alentours pour mon mari et les autres profs, sans en profiter moi-même, est-ce normal??? Mon collègue qui était nommé à la place de la prof malade ne s'en est pas occupé.

Vraiment, j'ai l'impression d'être en trop en allemand, tout en étant parmi les meilleurs du coin.
j.a.

Écrit par : j.a. | lundi, 02 juillet 2007

Tout ceci est une question de feeling avec les personnes qui mettent des notes. Si on ne plait pas à cette personne, on est saqué. C'est bien triste mais que faire ??? De toute façon, la santé ça va, ça vient, la santé fluctue tout au long de notre vie. Qui peut se vanter de n'avoir jamais fait de dépression ? Personne. Quand on cherche bien, tout le monde a été dépressif dans sa vie. Mais ce sont les autres qui nous rendent dépressifs bien souvent. Quand on est fonctionnaire, le dossier reste et tout le monde peut le lire et revenir sur le passé. Quand on travaille dans le privé, on change de "boite" et personne ne peut lire dans le passé. La vie est faite de haut et de bas, j'en ai eu moi aussi mais je me suis relevée. Ce sont ceux qui s'obstinent à te voir dépressive qu'il faut soigner. Ils ne sont pas très psychologues. C'est leur grand défaut. Bonne nuit.

Écrit par : elisabeth | lundi, 02 juillet 2007

Le problème des fonctionnaires est qu'ils gardent leur dossier entier toute leur vie, tous les ans ou tous les deux ans, il faudrait enlever du dossier tout ce qui risque de nuire à la carrière du fontionnaire, en l'archivant à un endroit inacessible aux inspecteurs et aux proviseurs et principaux et d'où on ne vienne pas le déterrer dix ans plus tard.

Écrit par : j.a. | mardi, 03 juillet 2007

Le problème est que l'on demande que les fonctionnaires soient parfaits, tout comme l'on demande que les salariés du privé soient parfaits. C'est le monde utopique. A l'ANPE, ils cherchent le mouton à 5 pattes ou plutôt ce sont les employeurs qui cherchent les personnes idéales. On vit dans un monde de plus en plus difficile. Si on ne dit rien de ses souffrances, on tombe dans la dépression car la personne qui nous fait mal n'accepte pas qu'on la remettre en question ou que l'on se défende. Le mieux c'est de parler à un psy pour se soulager et il peut donner des conseils. C'est ce que j'ai dû faire entre 1988 et 1998. Je n'avais pas d'autre solution. Et en plus on m'a reproché d'y aller. Alors que c'était la meilleure solution. On oublie que les personnes qui ne se remettent pas en question et qui fond du mal aux autres sont les pires. Elles n'iront pas chez le psy.

Écrit par : elisabeth | mardi, 03 juillet 2007

@elisabeth : je suis d'accord avec toi. Je voudrais attirer ton attention sur un long article que j'ai écrit sur la j.a. concernant les rapports que ma principale a envoyé au rectorat sur moi concernant l'affaire du paper-board. Elle a vraiment fait d'une mouche un éléphant... J'ai reçu ces rapports chez moi ce matin , alors qu'ils sont fait depuis le 17 mai, et que j'ai donné fin mai un certificat médical à la principale disant qu'il ne fallait pas de provocateur (ou provocation), et elle recommence déjà. Elle est vraiment incroyable. Malheureusement mon psy (mais je me demande si c'était lui qui m'a téléphoné parce que sa voix était transformée soi-disant par l'Alice-Box), a pris fait et cause pour la médecine du rectorat, qui lui a prétendu qu'elle ne me mettrait pas en congé. Or, j'y ai été convoquée il y a cinq ans, et la femme médecin m'avait mise en CLM pour plus d'un an, j'ai eu des demi-salaire, j'ai perdu de l'argent, de l'expérience professionnelle et peut-être l'agrégation que j'aurais du réussir cete année là (une prof d'université avait été raconté au jury d'oral que j'étais en congé maladie), la femme médecin du rectorat qui m'avait menacée de sanctions administratives si je ne venais pas, m'avait dit qu'elle n'avait pas le pouvoir de mettre en congé maladie. 3 jours après mon passage là-bas, j'ai reçu un mot du service des congés du réctorat "Suite à votre entretien avec Mme le docteur L. , vous avez été mise en congé jusqu'à nouvel ordre. Le comité médical statura sur le type de congé qui vous sera accordé. Mon dossier est passé au comité médical seulement 9 mois plus tard, le comité médical a donné un CLM et j'ai du refaire faire des certificats de médecin demandant ma remise en piste pour que mon dossier repasse au comité médical 13 mois plus tard. Si je vais à la visite du rectorat, c'est ce qui m'attend avec enlèvement de l'oral de l'agrégation si je la réussis sans être réintégrée avant le 1er septembre 2008 ou ce jour là. Je me demande si tout cet acharnement thérapeutique vis à vis de moi, n'est pas fait pour m'empêcher de réussir l'agrégation. Et me payer moins de retraite, alors que j'ai des collègues qui parlent mal allemand, accentuent mal, prononcent mal, sont de mauvais pédagogues, sont chahutés pour certains qui ont l'agrégation depuis belle lurette. C'est vraiment de quoi me pousser à mourir, car je me suis fait un point d'honneur à réussir l'agrégation avant la fin de ma carrière, car j'aurais l'impression qu'il me manquerait quelque chose alors qu'il y a des nuls qui la réussissent, si je pars en retraite sans.

Écrit par : j.a. | mardi, 03 juillet 2007

@elisabeth :
Erratum :
..avait été raconter...
... des semi-salaires...
Je voulais dire que je n'irais pas à la convocation de la médecine du rectorat, parce que premièrement c'est pendant les vacances et comme j'ai fait mon année scolaire jusqu'au bout, elle n'a pas à me mettre en congé à partir du début des vacances ou alors c'est un truc pour que l'état fasse des écononomies sur mon dos, si je suis plus vite en CLM, je serais plus vite à demi-traitement, si le Comité Médical a toujours autant de retard, et il en a sûrement plus, un an de retard???? De plus je ne recevrais plus l'ISo alors que si on me laisse sur un ratachement de titulaire remplaçante, je reçois l'ISO (les ex-conseils de classe), même s'il ne me donne pas de service à faire.
Tout montre qu'avec les enseignants, il y a vraiment deux poids et deux mesures. Je faisais en revenant de mon congé soi-disant partie des personnels protégés, et je n'ai jamasi eu autant de rapports fait sur moi par proviseurs et principaux que depuis que je suis "personnel protégé". C'est vraiment lamentable. Dans mon ancien lycée, les parents d'élèves s'attaquaient constamment à un prof de sciences sociales parce qu'il ne parlait pas assez fort à cause d'un cancer de la gorge, un jour les parents ont proposé qu'on lui donne un microphone, les syndicats ont déclenché un tollé de protestation, parce que les parents avaient dit cela et contre moi, parce que j'avais trouvé que c'était une bonne idée. Le collègue est mort depuis, il a eu toute sa fin de vie gâchée par les parents d'élèves et les collègues grand ténors des syndicats.... LE comité médical le mettait en congé pour six mois, il revenait, repartait, était remplacé par un remplaçant qui était toujours décrété par les parents meilleur que lui, revenait n'avait même pas le temps de remettre les pieds dans le lycée qu'il était de nouveau conspué par els parents, etc....
En ce qui me concerne les mises à pied sous forme de congé-maladie, il y en a marre.

Écrit par : j.a. | mardi, 03 juillet 2007

Des demi-salaires....

Écrit par : j.a. | mardi, 03 juillet 2007

Et si j'avais du passer l'oral de l'agrégation externe cette année (c'était jusqu'au 7 juillet), dans quel état aurais-je été avec tout le foin que l'on fait autour de cette histoire de paperboard? Et tous les rapports qu'elle fait sur moi. Elle m'embête encore alors que j'ai été libérée de service au collège à cause de la fermeture due au Brevet depuis le 22 juin. En m'écrivant des lettres où elle me traite d'hystérique et de paranoïaque un peu comme l'insulteur professionelequi vient sur mon blog vert et ton blog mauve.
Je pourrais déposer plainte contre elle si je voulais, vu les rapports caricaturals qu'elle fait sur moi.

Écrit par : j.a. | mardi, 03 juillet 2007

Oui j'ai lu cet article ce matin (l'envoi de la lettre recommandée chez toi). Je ne sais pas trop quoi te conseiller... au sujet de la convocation de la médecine du rectorat.
Bonne nuit.

Écrit par : elisabeth | mercredi, 04 juillet 2007

Les vacances de collège (cette année, je suis en collège, pour mon mari les vacances sont demain soir, parce qu'il est en réserve pour le baccalauréat) ont commencé ce midi à midi piles. C'est écrit sur tous les calendriers. Par conséquent, je n'ai pas à répondre à un ordre de mission dont la date tombe pendant les congés annuels. Officiellement je pars en vacances le 5 au soir, date des vacances de mon époux, et je suis convoquée le 6 à 11 heures. Impossible d'y aller, j'ai déjà écrit à un syndicat qui m'a dit de faire reporter la date en septembre pour obligations de vacances (location débutant le samedi avec une journée de route, avion à prendre pour partir en Amérique où on emmène les petits-neveux qu'on ne veut pas priver du voyage, etc...); j'ai bien mon ancien collègue (M. Je-sais-tout-etc...) qui remplace aujourd'hui et demain une ancienne collègue du même lycée qui ne pouvait pas faire le deuxième groupe du bav parce qu'elle est prise par des obligations de vacances avec son ami (qui entre parenthèses est retraité). Pourquoi prendrait-elle ses vacances au 1er juillet et moi seulement le 8 juillet ? Ou pas du tout, si elle me met en congé maladie parce que je ne pourrais plus quitter la maison et ses environs, voilà des vacances qui seraient gâchées pour mon époux.

Écrit par : j..a. | jeudi, 05 juillet 2007

Erratum :
deuxième groupe du bac...

Écrit par : j.a. | jeudi, 05 juillet 2007

Eh bien voilà, tu as trouvé la solution. Bonne nuit.

Écrit par : elisabeth | jeudi, 05 juillet 2007

Ce n'était peut-être pas la bonne solution, car j'ai un précompte d'un trentième sur mon salaire, mais j'ai évité une chose qui m'aurait coûté plus cher : être ne congé de longue maladie (pourtant je n'ai pas eu une seule absence de l'année, pusique j'ai rattrapé les quelques jours du moi de Mai), ou pire de longue durée, ce qui m'aurait fait perdre mon poste au premier septembre, et il n'y aurait plus de poste d'allemand près de chez moi quand je reviendrais.

Écrit par : j.a. | samedi, 14 juillet 2007

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